Isabelle et Mortimer gouvernent conjointement entre 1327 et 1330. Par ailleurs, les relations entre Isabelle et le favori de son époux sont complexes. Philippe le Bel est soupçonné par certains de ses ennemis d'avoir empoisonné sa propre épouse, mais cette accusation est sans fondement[6]. Un des éléments de discorde est la province frontière de l'Agenais où la construction d'une bastide par un vassal français, à Saint-Sardos, en octobre 1323, a fait monter la tension[59]. Les dépenses pour la suite personnelle du jeune Édouard augmentèrent avec l'âge et en 1293, William de Blyborough en devint l'administrateur[25]. ID de l’image: EJXMMK. De plus, les Ordonnances exilent pour une troisième fois Gaveston, cette fois avec impossibilité de se réfugier dans les terres du roi, dont l'Irlande et la Gascogne, et la confiscation de ses titres[163]. Un historien a décrit leur possible liaison comme l'une des « grandes romances du Moyen Âge »[73]. En son absence, Stirling capitule devant l'armée écossaise victorieuse[208]. Plusieurs pièces ont sapé l'image contemporaine d'Édouard[483]. Il est intéressant de noter que la seule charge retenue contre lui qui implique Isabelle est qu'il a été la cause de la discorde entre la reine et son époux Édouard II. Read Edouard II d Angleterre, isabelle de France et leurs favoris book reviews & author details and more at Amazon.in. Dans l'attente d'une décision, Édouard est placé sous la garde de son cousin Henri de Lancastre, qui a envoyé à Isabelle le Grand sceau d'Angleterre[100]. À son retour, Édouard se retrouve en position de force face à ses adversaires[192]. Roger Mortimer est exécuté à Tyburn le 29 novembre, mais il n'est que pendu et échappe au sort funeste réservé aux traîtres[N 8],[144]. Là, le mieux qu'Édouard parvienne à faire est d'offrir une récompense de 1 000 £ pour la tête de Mortimer. Quelques historiens ont soutenu la version de Fieschi. Jusqu'en 1322, le mariage d'Édouard et Isabelle semble avoir porté ses fruits, mais au moment où la reine quitte le royaume en 1325, il s'est considérablement détérioré[302]. Ce comportement lui attire de son vivant de nombreuses critiques de la part de ses contemporains[50],[49]. Wright from Mary Howitt's Biographical Sketches of The Queens of England, Virtue, London, 1868. Le comte de Lancastre et les barons hostiles à Gaveston refusent d'assister au Parlement en 1310, en raison de sa présence[152]. En 1290, Édouard Ier signe le traité de Birgham, dans lequel il promet de marier son fils Édouard avec la jeune reine Marguerite Ire d'Écosse[45],[51]. Isabelle rouvre des négociations à Paris, aboutissant à un traité de paix le 31 mars 1327 par lequel la majeure partie du territoire, amputé cependant de l'Agenais, revient à l'Angleterre, en échange de 50 000 marcs de pénalité[118],[122]. Les barons mettent ensuite en place un plan pour capturer Gaveston et l'empêcher de trouver asile en Écosse[171],[172]. L'avenir de la dynastie des Capétiens est sérieusement ébranlé et il a été par la suite suggéré que le scandale avait été l'une des causes principales du décès subit de Philippe le Bel, survenu en novembre 1314. , « 'With my life, his joyes began and ended': Piers Gaveston and King Edward II of England Revisited », probablement pillée lors des événements de 1326, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Édouard_II&oldid=180586779, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Lancastre et Warwick ne donnent pourtant pas leur accord immédiat et les négociations se poursuivent tout au long de l'année 1313[188]. Isabelle obtient de son époux qu'il favorise sa parentèle, dont la famille de Beaumont, farouchement hostile au parti du comte de Lancastre. Paul Doherty, qui s'inspire largement de la lettre de Fieschi, affirme qu'Édouard se serait en fait échappé du château de Berkeley avec l'aide d'un certain, Afin de débouter les arguments des légistes anglais, les pairs du royaume de France s'appuient sur un précédent survenu en novembre 1316. ... Isabella, Queen, consort of Edward II, King of England, 1292-1358. Februar 1269[1] in Longchamp) war die Tochter des französischen Königs Ludwigs VIII. La reine Isabelle est connue à son époque pour sa beauté, son habileté diplomatique et son intelligence. Celui-ci fut son magister et ainsi responsable de sa discipline et de son entraînement à l'équitation et aux arts militaires[27]. Les Ordonnances de 1311 contiennent des clauses limitant le pouvoir royal d'aller en guerre ou d'accorder des terres sans l'accord du Parlement, donnant le pouvoir au Parlement de contrôler l'administration royale, abolissant le système de pourvoyance, excluant les banquiers Frescobaldi et introduisant un système pour contrôler l'adhésion aux Ordonnances[162]. Édouard rentre en Angleterre en septembre, où les négociations diplomatiques pour finaliser son mariage avec Isabelle de France se poursuivent[78]. Des accusations de détournement des fonds royaux et des présents de la reine sont portées contre Gaveston, même si elles sont probablement fausses[133]. En janvier 1327, le Parlement se réunit à Westminster pour décider du futur d'Édouard, qui refuse de se présenter à ces sessions[339]. Gaveston quitte peu après l'Angleterre, avec pour lieu de refuge la France ou la Flandre[164]. La guerre éclate en mai[244]. Robert Bruce refuse de livrer bataille et la campagne militaire progresse de manière inefficace pendant l'hiver jusqu'à ce que les vivres et l'argent commencent à manquer en 1311, forçant le roi à rentrer précipitamment en Angleterre[159]. La suite était entourée d'un groupe plus large de courtisans et semblait avoir aussi attiré un cercle de prostituées et d'éléments criminels[450]. Steel engraving by H.C. Austin after a portrait by J.W. Les réactions à l'exécution de Gaveston varient considérablement[183]. Édouard traverse la Manche en janvier pour se rendre en France, laissant Gaveston régent du royaume en son absence[117]. Bristol sécurisée, Isabelle déplace sa base d'opération vers la ville frontière de Hereford, d'où elle commande à Henri de Lancastre de trouver et d'arrêter son époux[93]. Les points de vue sur la sexualité d'Édouard ont néanmoins continué à se développer par la suite[49]. Le traité de paix est défavorable à l'Angleterre et souligne la nécessité pour Édouard II de se montrer conciliant en renonçant à l'Agenais. La coalition dans les Marches s'effondre lorsque les membres de la famille Mortimer capitulent en janvier 1322[256], mais Damory, Audley et Hereford s'enfuient dans le nord pour y rejoindre Lancastre, qui a mis le siège devant le château de Tickhill[257]. Inquiet des conséquences d'une reprise de la guerre, Édouard II accepte le traité de paix mais choisit de donner la Gascogne à son fils aîné Édouard[296], afin qu'il rende lui-même l'hommage, et envoie le prince à Paris[297],[298],[299]. Une grande partie de l'Irlande s'est également retrouvée plongée dans l'anarchie[435],[436],[437]. La nais… Isabelle apparaît ainsi la première fois dans la pièce Edward II de Christopher Marlowe, où elle tient un rôle majeur. Isabelle de France (1295-1358), fille du roi de France Philippe IV le Bel et de Jeanne de Navarre ; épouse en 1308 le roi d'Angleterre Édouard II. À la suite de la désastreuse bataille d'Old Byland, Édouard chevauche plus au sud, apparemment pour lever de nouvelles troupes, envoyant Isabelle au prieuré de Tynemouth[53]. Alarmé, Lancastre prend alors les armes au nord, tandis que le roi rassemble des renforts à Gloucester[253]. Édouard espère sans doute y résoudre le problème gascon et obtenir le soutien de Philippe contre ses barons. Édouard III est né en 1312 à Windsor en Angleterre. Le comte de Warwick a alors l'occasion de se saisir de Gaveston, qu'il emmène au château de Warwick, où Lancastre et ses partisans se rassemblent le 18 juin[179]. Édouard II, sixième souverain de la dynastie des Plantagenêts, est couronné roi d'Angleterre en 1308 et le restera jusqu'à sa déposition en janvier 1327. À cette époque, le futur Philippe V invoque après les morts successives de Louis X et de son fils posthume. Édouard est inconsolable et, selon un contemporain, « le roi pleura sur Piers comme pleure un père sur son fils ; car plus grand est l'amour, plus grand est le chagrin ». Édouard Ier retourne en Écosse en 1300 et emmène cette fois son fils aîné avec lui, le nommant commandant de l'arrière-garde lors du siège de Caerlaverock[63]. Édouard Ier mobilise une nouvelle armée mais décide d'en laisser le commandement à son fils[71]. Bien qu'enceinte de leur premier enfant, Isabelle reste aux côtés d'Édouard, envoyant des lettres véhémentes à ses oncles d'Évreux et de Valois pour obtenir des soutiens[25]. Mais Isabelle et Mortimer partagent aussi le même ennemi : le régime d'Édouard II et des Despenser. Finalement, Isabelle, le prince Édouard et Mortimer quittent la cour de France durant l'été 1326. Lorsque la ville tombe, la reine peut enfin retrouver ses enfants, Aliénor et Jeanne, qui étaient alors sous la garde de Despenser[87],[91]. Faisant rapidement retraite vers le sud avec les Despenser, Édouard échoue à débloquer la situation, laissant Isabelle et sa maison coupées de l'armée anglaise par les Écossais, les côtes étant surveillées par les forces navales flamandes, alliées de l'Écosse[54]. La dernière modification de cette page a été faite le 23 février 2021 à 14:28. Les forces anglaises en Gascogne s'élèvent à environ 4 400 hommes, mais l'armée française, commandée par Charles de Valois, en compte 7 000[287]. L'historien Michael Prestwich soutient l'hypothèse que Édouard et Gaveston seraient entrés dans une sorte de fraternité adoptive avec un « élément sexuel », tout comme plus tard avec Hugues le Despenser. La cavalerie anglaise a du mal à livrer combat en un lieu si étroit et est écrasée par les lanciers écossais[204]. Richard Cavendish | Published in History Today Volume 58 Issue 1 January 2008. Toutefois, la situation devient intenable pour Édouard lorsqu'il apprend que le comte de Lancastre et ses alliés du nord du royaume ont décidé de rejoindre les barons des Marches. Quel qu'ait été le véritable but d'Isabelle lors de sa venue, sa réputation en France en souffrira durablement, à cause du rôle qu'elle aura joué dans cette affaire. Édouard II est le quatrième et dernier fils d'Édouard Ier et de sa première épouse, Éléonore de Castille[1]. À son retour en 1323, la brouille persiste, qu'Isabelle impute aux Despenser : elle réitère ses plaintes auprès du nouveau roi de France Charles IV, troisième et dernier frère d'Isabelle. Isabelle promet toutefois à son époux d'être de retour dès l'été. Les témoignages plus tardifs sont certainement influencés par les affirmations d'Orleton[100],[90]. Roy Haines renchérit les dires de Prestwich. L'héritage de la famille de Clare appartenait à Gilbert de Clare, Les juristes d'Édouard mettent en avant divers arguments concernant la dispute avec les rois de France. Après le décès du roi Édouard Ier en 1307, Édouard II agrandit le douaire d'Isabelle à la demande de Philippe le Bel et, malgré les désaccords continuels entre les rois de France et d'Angleterre au sujet des droits d'Édouard sur l'Aquitaine, le mariage d'une mémorable splendeur a lieu à Boulogne-sur-Mer le 25 janvier 1308, en la remarquable présence de cinq rois et trois reines[N 1]. D'autres théories révisionnistes énoncent qu'Édouard ne serait pas mort en 1327. Ces tendances se sont inversées avec la publication de biographies d'Édouard II par Roy Haines et Seymour Phillips respectivement en 2003 et 2011[479],[480],[475],[481],[482]. Édouard et Gaveston ont tous deux eu des relations sexuelles avec leurs épouses, qui leur donnèrent plusieurs enfants. Bien que le Parlement se soit souvent opposé à la levée de nouveaux impôts, l'opposition active à Édouard provenait en grande partie des barons, plutôt que du Parlement même si les barons cherchaient à utiliser les réunions parlementaires pour légitimer leurs revendications politiques de longue date[442],[443]. Lors d'un spectacle de marionnettes satiriques, Isabelle offre des bourses brodées à ses trois frères et leurs femmes respectives, Marguerite, Jeanne et Blanche de Bourgogne[28]. Lancastre y réunit en juin de nombreux membres du clergé et de la noblesse et y condamne les Despenser pour avoir brisé les Ordonnances de 1311[245],[246]. Une immense foule se rassemble afin d'assister à ses derniers instants. D'autres rapports du règne montrent que Édouard a été profondément critiqué par ses contemporains, dont l'Église et même les membres de sa suite[469]. Isabelle a seulement 12 ans lors du mariage, un âge assez jeune pour l'époque, et Édouard a probablement des relations avec des maîtresses au cours des premières années de leur mariage[129],[90]. La situation reste tendue, car Isabelle redoute une contre-attaque des derniers partisans du roi et, en novembre, elle met la main sur la Tour de Londres, nomme maire l'un de ses hommes et réunit une assemblée de seigneurs et d'ecclésiastiques à Wallingford afin de discuter du sort d'Édouard[101]. M. Smallwoord considère que « la question de la paternité n'a pas encore été réglée ». Les régents s'inquiètent des complots visant à libérer Édouard : certains impliquent les ordres dominicains, d'autres d'anciens chevaliers proches du roi déchu. Edmond FitzAlan, comte d'Arundel, l'un des piliers de l'ancien gouvernement et qui a reçu de nombreuses terres confisquées à Mortimer en 1322, est exécuté le 17 novembre. On ignore quand a eu lieu la première rencontre d'Isabelle et Mortimer ou quand a commencé leur relation[308],[301], mais les deux partagent un ennemi commun : le régime d'Édouard et des Despenser[N 14]. Édouard triomphant, l'ambition des Despenser se met à atteindre des niveaux jamais atteints et Isabelle comprend par elle-même qu'un rival bien plus dangereux que Gaveston l'a supplantée : Gaveston n'avait jamais blessé son intelligence politique. Le roi échoue à lever des troupes pour l'Écosse et les barons suspendent leur participation à la collecte de taxes[154]. Dans le même temps, une expédition écossaise est conduite par Édouard Bruce, frère du roi d'Écosse, en Irlande[224]. Mortimer est un puissant seigneur des Marches galloises, marié à la riche héritière Jeanne de Geneville, dont il a douze enfants. L'historienne Alison Weir croit que les événements de la lettre sont essentiellement vrais et s'en appuie pour prouver l'innocence d'Isabelle dans le meurtre d'Édouard II[415].