Vitrine

Mes Colonies, gargouille, encore en Vitrine !

Période: 

jusqu'à début juillet

Avec cette sculpture, Harald FERNAGU crée un dialogue entre la culture de la gargouille et l’objet africain, et tente un rapprochement  plastique entre nos représentations culturelles et cet objet. Démarche d’autant plus nécessaire aujourd’hui que la plupart des jeunes africains n’ont aucune chance de voir des objets provenant de leur culture, conservés dans des collections ou des musées occidentaux ; on a pu croire qu’un tout petit territoire avait résisté à cette colonisation, Cuba, où un certain nombre d’esclaves conservaient  leurs pratiques cultuelles en les travestissant sous un accoutrement chrétien pour ne pas subir les foudres des dominateurs assistés des missionnaires (la santeria) ; mais les amateurs ailés n’ont  pu déchiffrer les pratiques actuelles de la santeria, et n’ont même pas trouvé le musée des Orishas lors de leur séjour à la biennale de La Havane en avril dernier !  Les préoccupations d’Harald sont cependant partagées (sur un plan documentaire on peut voir sur arte.fr, jusqu’au 16 septembre Le marché des masques africains, un doc de Peter Heller), et Mes Colonies, gargouille reste en Vitrine jusqu'à début juillet, tout comme l'exposition de Harald Fernagu La révolte des Apfourous, galerie Louise-Michel, 25  rue Edith Piaf à Poitiers (du mercredi au dimanche de 14h à 18h30).