La sanction que nous donnons au mal détruit notre communion, bien qu’elle ne rompe pas le lien qui unit nos âmes éternellement à Dieu. Nous avons à considérer maintenant, en détail, les principes que nous présente la fête de la Pâque. Elles sont occupées de leur foi et de leurs sentiments, au lieu d’être occupées du sang de Christ et de la parole de Dieu; en d’autres termes, elles regardent au-dedans d’elles-mêmes, au lieu de regarder en dehors, à Christ. Chaque famille n’était que l’expression locale de l’assemblée tout entière, réunie autour de l’agneau, comme il en est de l’Église de Christ tout entière, rassemblée par le Saint Esprit au nom de Jésus, de laquelle chaque assemblée particulière, quelque part qu’elle se réunisse, devait être l’expression locale. Il faut qu’il y ait un fondement de paix suffisant dans le sang seul, autrement nous n’aurons jamais la paix. On ne pouvait pas trouver un plus beau type de ce qui constitue «un seul corps et un seul esprit», que celui qui nous est présenté ici (Éph. 11). Dimanche 6 octobre 2019 : Dieu appelle Moïse. C’est pour lui une grande joie que de marcher dans la compagnie de quelqu’un qui ne peut pas, pour un seul moment, supporter le contact du plus petit atome de «levain». 10:36; Éph. Matt. Comment pourrions-nous unir un mal quelconque à notre communion avec un Christ souffrant? L’application de ce qui précède à la question de la paix d’un pécheur est bien simple. L’ordonnance de la circoncision formait la grande ligne de démarcation entre l’Israël de Dieu et toutes les nations qui étaient sur la surface de la terre; et la croix du Seigneur Jésus forme la ligne de séparation entre l’Église et le monde. Vous n’en mangerez pas qui soit à demi-cuit ou qui ait été cuit dans l’eau, mais rôti au feu: la tête, et les jambes, et l’intérieur» (vers. Vous trouverez sur cette page : Des prédications (message à partir de la Bible, dit au cours du culte public le dimanche matin). Mais est-ce une raison ? 1 / 16) Pâques approche, l’agneau nous a été fourni, il reste à le partager avant la fin de la nuit avec tous ceux qui veulent bien s’en nourrir – et c’est sûrement beaucoup plus de monde que ce que nous imaginons. Elles savent qu’il n’y a pas d’autre moyen d’être sauvé que le sang de la croix, mais les démons le savent aussi et cela ne leur profite de rien. Un trésor de Dieu s’y cache non dans l’opulence mais le dépouillement. «Car aussi notre Pâque, Christ, a été sacrifiée: c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité». Une âme qui peut se prévaloir de la gratuité de la grâce divine et de la perfection de la rédemption qui est en Jésus Christ pour «demeurer dans le péché» (Rom. Ceci, dans ses résultats pratiques, contiendra bien des choses «amères» pour la nature, nous appellera à nous renoncer nous-mêmes, à mortifier nos membres qui sont sur la terre (Col. 3:5); à tenir le moi pour mort au péché. Et si le sang évoque la mort, il évoque aussi la naissance, la vie. S’il est suffisant, pourquoi ces doutes et ces craintes? L’estimation la plus haute que l’esprit humain puisse faire du sang, ne sera jamais qu’infiniment au-dessous de sa divine valeur; si donc notre paix devait dépendre de notre juste appréciation de ce qu’il vaut, nous ne pourrions pas plus jouir d’une paix solide et assurée que si nous cherchions cette paix par des «œuvres de loi» (Rom. 6:6; Gal. 8:26); il travaille pour nous faire parvenir à la stature à laquelle nous avons été destinés, savoir à une parfaite conformité, en toutes choses, à l’image du «Fils»; il est l’unique auteur de tout bon désir, de toute aspiration sainte, de toute affection pure, de toute expérience divine, de toute conviction saine, mais il est clair que son œuvre en nous ne sera complète, que lorsque nous aurons quitté la scène présente de ce monde pour prendre place avec Christ dans la gloire, tout comme le serviteur d’Abraham n’eut achevé son œuvre pour ce qui concernait Rebecca que lorsqu’il l’eut présentée à Isaac. Le sang, qui les avait préservés du sort des premiers-nés de l’Égypte, était aussi le fondement de leur délivrance de la servitude de l’Égypte; et maintenant ils devaient se mettre en route et marcher avec Dieu vers le pays découlant de lait et de miel. Enlever à un homme son honneur, est chose … 4:15). 11:1). La sainteté pratique de la vie, jointe à une soumission profonde de l’âme, doit découler d’une communion véritable avec les souffrances de Christ; car il est impossible que le mal moral et la légèreté d’esprit puissent subsister en face de ces souffrances. 3:24-26; 5:9; Éph. (Vers. 2:17). En ceci nous voyons «notre Pâque, Christ» (1 Cor. Le même acte, qui est alors comme obligatoire, donne la mort aux uns et la vie aux autres. Personne ne peut échapper à cette sentence. 7-9). 6:1), montre clairement par là qu’elle ne comprend ni la grâce, ni la rédemption. Tous droits réservés. Pas de magie donc, comme on pourrait le croire, mais le signe d’une appartenance à Dieu, au prix du sang. Il fallait que le corps du péché fût détruit par la mort; il fallait que le péché fût ôté: la gloire de Dieu l’exigeait, et que toute la puissance de l’Ennemi fût abolie. Les païens refusent le témoignage de la création et sont, en conséquence, abandonnés à eux-mêmes. combien peu il connaît sa condition et son caractère véritables! de pénétrer dans votre maison pour porter ses coups. Mon lecteur ne peut pas méditer avec trop de soin ce sujet infiniment sérieux et important. Nous sommes rendus participants de la nature divine, qui ne peut pas pécher, parce qu’elle est née de Dieu. «Il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses… que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances» (Héb. 30:5; 97:12). «Et tous ces tiens serviteurs descendront vers moi, et se prosterneront devant moi, disant: Sors, toi, et tout le peuple qui est à tes pieds. Son cœur aimant ne pouvait pas se contenter de cela. (Vers. Ce n’est que lorsque nous sommes délivrés de la coulpe du péché que nous pouvons comprendre et manifester la vraie puissance de la sainteté; vouloir le faire autrement est un travail inutile. Nous avons la vie et, dans la puissance de cette vie, nous rejetons le mal. Le sang est sur le linteau; mais le levain, dans leurs maisons, les empêche de jouir de la sécurité que procure le sang. Le sang, avec sa valeur et sa divine efficacité, était placé devant Israël; et si le peuple eût voulu placer, ne fût-ce qu’un morceau de pain sans levain, à côté du sang, comme fondement de sécurité, il aurait fait Dieu menteur, et nié la parfaite suffisance de son remède. Beaucoup d’entre nous sont en défaut à cet égard. C’est lorsque les lecteurs sont trop flemmards pour ça que la Bible n’est plus lue et que s’éteint la foi évangélique, telle une lampe d’autrefois en panne de combustible (cf. Cette vie commence à la croix et coule jusque dans une éternité de gloire, et la félicité devient chaque jour plus profonde et plus pure, se rattache chaque jour davantage à Dieu et repose davantage sur Christ, jusqu’à ce que nous atteignions sa sphère propre, dans la présence de Dieu et de l’Agneau. «Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année». Mais plus précisément, il ne s’agit pas d’une fête, mais de la commémoration d’un événement douloureux. Nous terminerons ce chapitre en jetant un regard sur les versets 43 à 49. En dehors de lui, «tout est vanité et poursuite du vent». Dieu peut abattre l’esprit hautain de l’homme; il peut faire que la colère de l’homme le loue et se ceindre du reste de la colère. C’est un autre passage, une autre Pâque, qui est mise sous nos yeux à travers le récit de ce matin. 12:1, 2), Il y a ici un changement très intéressant dans l’ordre du temps. Mais les hommes pensent autrement. Col. 2:11, 12). 10). Retrouvez ici les prédications et enseignements bibliques de l’église évangélique méthodiste d’Agen. Mais comment cet agneau devait-il être mangé? «S’il meurt, il porte beaucoup de fruit». 32:1). (Ps. «Parlez à toute l’assemblée d’Israël, disant: Au dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau par maison de père, un agneau par maison… Vous aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous le prendrez d’entre les moutons ou d’entre les chèvres; et vous le tiendrez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois; et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs». Il élève plus d’un théâtre de marionnettes, pour exciter le rire d’une multitude insouciante et légère, qui ne veut pas se souvenir que c’est Satan qui fait mouvoir les fils, et que son but est d’éloigner les âmes de Christ et de les entraîner dans la perdition éternelle. 5:7); et: «Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous». (1 Cor. Non assurément. «Et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs». 12 Et je passerai par le pays d'Égypte cette nuit-là, et je frapperai tout premier-né dans le pays d'Égypte, depuis l'homme jusqu'aux bêtes. Exercée par Dieu, comme dans Jérémie ? Jamais non plus, il ne souffrit de la main de l’Éternel ailleurs que sur la croix; mais, là, l’Éternel lui cacha sa face, parce qu’il était «fait péché» (2 Cor. Cet agneau, incontestablement, était la figure du Christ, ainsi que l’enseignent expressément les passages suivants: «Car aussi notre Pâque, Christ, a été sacrifiée» (1 Cor. Il fallait, sans aucun doute, que l’agneau fût sans tache, pour qu’il pût supporter le saint regard de l’Éternel. C’est ici la rédemption du peuple fondée sur le sang de l’Agneau, selon le dessein éternel de Dieu; nous apprenons ce qui communique à cette rédemption sa divine stabilité. Un autre acte, lui aussi synonyme à la fois de vie et de mort. 76:11). Beaucoup d’âmes pieuses se trouvent dans cette triste condition. 7:14-17). (Vers. 5:18). Exode (grec exodus) = départ (Ex 19.1). Ceci n’est nullement une distinction arbitraire. Les hommes parlent de jouir de la vie, quand ils se lancent dans la société, quand ils voyagent de côté et d’autre pour voir tout ce qui se peut voir; mais ils oublient que le seul moyen réel et véritable de «voir la vie», c’est de «croire au Fils de Dieu». Sans lui, nous ne pouvons ni voir, ni entendre, ni sentir, ni expérimenter, ni manifester quoi que ce soit de Christ, ni en jouir. Il ne faut pas non plus envisager la croix de Christ comme n’étant qu’une circonstance dans une vie de souffrance expiatoire pour le péché. Dimanche 13 octobre 2019 : la confrontation de Moïse avec Pharaon - Marc Opitz; Pour accéder à la prédication, cliquer que Exode 5. «Je verrai le sang!» C’est là ce qui tranquillisait le cœur. (Vers. L’assemblée d’Israël, abritée sous le sang, devait être organisée par l’Éternel d’une manière qui fût digne de Lui-même. ... Exode 12.1. 3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 14 « Tu ne commettras pas d'adultère. Tous ceux qui étaient abrités par le sang étaient en sûreté. Quelle belle image nous offre l’assemblée d’Israël, abritée par le sang, mangeant en paix l’agneau rôti, avec des pains sans levain et des herbes amères! Il descendit tout seul dans «le puits de la destruction et le bourbier fangeux»; mais aussitôt il posa son «pied sur le roc» de la résurrection et s’associa «plusieurs fils» (Ps. Le texte du départ de l’Égypte se trouve ainsi non seulement confirmé par la croix du Christ, mais aussi retourné : la mort était contagieuse ; que par l’Esprit la vie maintenant le soit, pour retirer de la mort tous ceux que le Seigneur appellera par notre ministère, le ministère de son peuple, de son Église, le corps de son Fils. Le sang au dehors disait que tout était parfaitement réglé, puisque c’était Dieu qui était intervenu; et par conséquent une parfaite paix régnait au dedans. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement », dira Jésus (Matt. Était-ce en vertu de quelque chose qu’il eût fait, ou senti, ou pensé? Pour accéder à la prédication, cliquer sur Exode 12. Les gens de ce peuple sont-ils des adorateurs des dieux de l’Égypte, dieux de pouvoir et de magie, dieux qui justifient l’esclavage et qui symbolisent les forces de la nature, dieux de la politique et de l’économie ? «Et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous». Le retranchement de l’assemblée, pour un Israélite, répond précisément à la suspension de la communion pour un chrétien, quand il se permet quelque chose qui est contraire à la sainteté de la présence divine. Il leur dit : 2 Ce mois-ci [] sera pour vous le premier mois de l’année. Mais quand «Dieu distingue», il est de notre devoir de nous enquérir en quoi cela consiste, et, dans le cas qui nous occupe, nous voyons que c’était une simple question de vie ou de mort. 8 - Chapitre 8 — Dieu, le Rédempteur de son peuple. La grâce ne sauvé pas seulement l’âme d’un salut éternel, mais encore lui communique une nature qui prend plaisir à tout ce qui est de Dieu, parce qu’elle est divine. texte : Exode, 12 / 1-36 premières lectures : Jérémie, 13 / 12-21a ; Psaume 137 chants : 47-03 et 33-21. version PDF : cliquez ici . En un mot, il faut que tout soit fondé sur le sang, et inséparablement lié au sang. Mais, comme «chef du salut», comme «amenant plusieurs enfants à la gloire», comme «portant beaucoup de fruit», comme s’associant un peuple racheté, il fallut qu’il atteignît le «troisième jour» pour qu’il fût «consommé». 8 / 29). 5:12), le péché eut été introduit dans le monde, alors fut révélée la pensée plus profonde, plus parfaite, plus glorieuse de la rédemption par le sang de l’Agneau. 1) et envers ceux qui rejettent l’Évangile. Mais peut-être aussi amertume de ce départ sanglant – que la fin du texte tempère quelque peu. Mais, écrasés, eux-mêmes et leurs enfants, c’est ce qu’ils avaient vécu à Jérusalem sous les coups non pas tant des Babyloniens ou des Édomites que de Dieu lui-même, comme Jérémie le leur avait annoncé ! Nous sommes «sauvés par l’Éternel», non d’un salut conditionnel, mais «d’un salut éternel» (Ésaïe 45:17). Jusque-là, il est, selon le jugement de Dieu et l’expression des Écritures, mort dans ses fautes et dans ses péchés», étranger à la vie de Dieu» (Éph. «Il est puissant pour abaisser ceux qui marchent avec orgueil». Cette succession de pensées, et les divers passages dont elles découlent, aideront peut-être le lecteur à saisir plus complètement la divine puissance de ces paroles: «Quand je verrai le sang, je passerai par-dessus vous». tout fut soumis à l’action du feu, et tout fut trouvé entièrement parfait. Croire que l’on puisse avoir communion avec Dieu sur un autre fondement, quel qu’il soit, c’est imaginer que Dieu peut avoir communion avec le mal qui est en nous; et croire que l’on puisse avoir communion avec l’homme sur un autre fondement, c’est tout simplement organiser une réunion impure et profane de laquelle ne peut résulter autre chose que la confusion et l’iniquité. Il n’y avait rien à ajouter au sang sur le linteau, et il n’y a rien non plus à ajouter au sang sur le propitiatoire. Et d’abord, nous lisons: «Ils en mangeront la chair cette nuit-là; ils la mangeront rôtie au feu avec des pains sans levain, et des herbes amères. Toutefois c’est la prérogative de Dieu de répondre à tous les raisonnements orgueilleux de l’homme, et d’abaisser les superbes imaginations des pensées de l’esprit humain. Tous les privilèges, toutes les bénédictions et les gloires de la création reposaient sur l’obéissance d’une créature, et du moment que celle-ci faillit, tout fut perdu. » (Rom. «Où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux» (Matt. (1 Pierre 1:18-20). Au pied du Sinaï, quand Moïse ne sera pas là, ils feront comme en Égypte, ils danseront devant un veau fabriqué avec l’or des Égyptiens ! (Phil. L’homme peut s’imaginer qu’il est quelque chose; il peut lever haut la tête dans son fol orgueil, comme s’il était son propre maître. Ainsi, l’agneau pris le dixième jour et tenu en garde jusqu’au quatorzième jour, nous présente Christ, préconnu de Dieu de toute éternité, mais manifesté pour nous dans le temps.